mes tites bricoles !

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LES TOUAREGS

    Aujourd'hui les zamis les Hommes en bleu, le désert, enfin bref le rêve quoi! Nous avons eu la chance de faire un rallye et de partager un repas et une nuit avec les Touaregs, c'est pour nous un magnifique souvenir ;)

 

 

 

 

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Le peuple Touareg


 

 

   Les Touareg sont un peuple d'environ 1 million d'individus dont une minorité vit au Sahara central (Ahaggar, Tassili, Aïr, Adrar des Iforas) et la plus grande partie dans le Sahel au Mali et au Niger.

 

 

  Leur langue est le Tamacheq (Tamajaq ou Tamajeq au Niger, Tamahaq en Algérie), un dialecte berbère, qui s'écrit traditionnellement en caractères tifinagh (ou tifinar).

 

 

 

On peut écrire "des Touaregs" ou "des Touareg", et dire "un Targui" ou "un Touareg". Eux-mêmes se disent des Kel Tamacheq, "ceux qui parlent le tamacheq".

 

 

 

 

 

 

Histoire des Touaregs


 

 

 

 

Les Touaregs descendent de tribus berbères refoulées dans le désert par les invasions des Beni Maqil du XIe siècle. Auparavant, ils habitaient au sud du Maroc aux environs du grand centre caravanier de Sigilmassa.

 

 

 

Au XVIe siècle, Léon l'Africain retrace les migrations des Touaregs vers le sud et leur expansion, soumettant les Haoussas de l'Aïr (XIV e siècle) et cherchant à s'imposer sur la boucle du Niger, à Tombouctou et à Gao, contre le Mali (XIVe-XVe siècle), l'Empire songhaï (XVe-XVIe siècle), les expéditions marocaines (XVIIIe siècle) ou contre les Peuls (XIXe siècle).

 

 

 

 

Au début de l'expansion coloniale européenne, des explorateurs entrent en contact avec eux (Barth 1850-1855; Duveyrier 1859-1861).

 

 

 

Les Français signent des traités commerciaux (1862) qui n'entrent pas en vigueur, les Touareg se refusant à laisser traverser le Sahara. Ainsi toute une série d'actions sanglantes de leur part (1880, massacre de la division Flatters) oriente différemment la politique française. 

 

  

 

En 1898 part l'expédition Foureau-Lamy qui, quelques années plus tard, réussit à occuper militairement le Touat et la région du Tidikelt. Une répression très dure, l'action militaire et diplomatique du général Laperrine assurent la prépondérance des Français, qui contrôlent tous les centres vitaux du commerce.

 

 

 

 

 

 

La vie sociale


 

 

 

 

 

Les Touaregs forment une société hiérarchisée, dont on retrouve les différentes classes sous des noms divers au Sahara comme dans le Sahel.

 

 

 

Au sommet de cette société se trouvent les Imouchar-Imajeren, nobles, autrefois chargés des guerres et du pillage, vivant des redevances de leurs protégés et de l'élevage des chameaux.

 

 

 

 

Viennent immédiatement après les Ineslimen-Cheriffen, "Touareg marabouts", lettrés en langue arabe, instruits en religion islamique, ils jouent souvent le rôle d'enseignants et de juges; quelquefois, cette classe n'existe pas, ainsi chez les Touareg ahaggars.

 

 

La dernière classe est celle des Imraden, hommes libres mais vassaux et tributaires des nobles, à qui ils versent des redevances, aujourd'hui officiellement supprimées; kel oulli, "gens des chèvres", comme la langue berbère les désigne, ils élèvent des moutons, des chèvres et quelques chameaux.

 

 

  Actuellement, cette organisation en castes tend à disparaître mais pas l'identité touarègue (temoust). Leur civilisation et leurs coutumes distinguent nettement les Touaregs.

 

 

  Tandis que les femmes sortent à visage découvert, les hommes portent un long turban, le litham, qui, les protégeant des sables du désert, peut être aussi symbole de pudeur et de dissimulation. Très attachés aux traditions berbères, ils recouvrent leur corps d'amulettes.

 

 

   Les Touareg sont monogames et la filiation s'établit par les femmes; l'enfant appartient à la tribu et à la classe sociale de sa mère.

 

 

  Une grande liberté semble exister entre les sexes et les réunions poétiques et musicales sont l'occasion de rapports très libres entre hommes et femmes.

 

 

 

 

 

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La femme touarègue


 

 

 

 

 

Elle jouit d’un statut privilégié dans la mesure où elle bénéficie d’une autonomie et d’une écoute au sein de la société. La tente lui appartient et, en cas de malentendu entre les époux, l’homme sera chassé par la maîtresse des lieux.

 

 

 

La femme Touareg est au centre de toutes les décisions, elle fait la fierté de ses frères et de toute sa famille. Elle est respectée par tous les hommes en général. C’est dans la société Touareg que l’on considère réellement que la femme est la mère de l’humanité avec tous les droits qui lui sont dû

 

 

 

 

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Les Touaregs forment des confédérations de petites tribus. Les quatre confédérations du Sahara sont au nord celle des Ajjers, petits éleveurs de chèvres et de chameaux dans les vallées tassiliennes et en Libye; au centre celle des Ahaggars; au sud-ouest celle des Iforas, éleveurs de moutons et commerçants; au sud-est, dans l'Aïr, celle des Kel Ouis, éleveurs et commerçants de sel (Bilma).

 

 

 

Parmi ces confédérations, plus ou moins désorganisées et dont de nombreux membres travaillent aujourd'hui "au pétrole", celle des Kel Ahaggars, dans les vallées bien protégées de l'Atakor, garde plu s intacte sa civilisation. C'est chez elle qu'est choisi l'aménokal, chef suprême des Touareg.

 

 

 

N'ayant plus les ressources de la razzia ni celles provenant des transports de sel et de mil, les Ahaggars tirent leurs revenus de leurs troupeaux et de l'exploitation des oasis confiées en métayage à des Noirs affranchis, les Harratines; l'époque des récoltes (avril) ramène ainsi chaque année les nomades Touareg au voisinage des oasis.

 

 

 

 

Touaregs et l'eau


 

Un oued proche d'Agadez permet à de nombreux villages ou campements Touaregs de vivre de l’élevage et de cultures maraîchères.

 

 

 

 

Des  puits sont creusés à main d'homme dans le sable puis cerclés de béton. Pour puiser l'eau, une outre en peau de chèvre ou taillée dans une vieille chambre à air de camion - est tirée par un dromadaire ou un âne grâce à un système de poulies. Celle-ci se déverse dans les abreuvoirs ou dans les jardins par un réseau de canaux.

 

 

 

 

 

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 LE FESTIVAL DE L'AÏR 


 

 

 

 

 

A l'occasion du "Festival de l'Aïr", les Touaregs en tenue d'apparat reconstituent les parades et les défilés pratiqués habituellement à l'occasion des fêtes majeures ou des grands mariages.  

 

 

 

Les méharistes les plus remarqués masquent leur visage avec un imposant turban d'indigo brillant et sont parfois intégralement recouverts de la même étoffe. A leur côté est fixée le redoutable Takouba. ci-dessous

 

 

 

 

 

 

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L'arnachement des dromadaires blanc est constitué d'une couverture de selle en poil de chameau tissée à la main, de sacs en cuirs latéraux et de la selle de chameau au pommeau cruciforme. 

 

 

 

  Le Festival de l'Aïr (organisé fin décembre) est une initiative destinée à dynamiser le tourisme dans le département d'Agadez.

 

 

 

 

 

 

 

Croix touarègues


 

 

 

 

 

On recense 21 modèles différents de croix (22 avec la croix de Mano Dayak, créée en 1996 après sa mort).

 

 

 

Chaque croix est le symbole d'une ville et permet de connaître la provenance des personnes qui la portent. Il est difficile d’être catégorique sur leur origine.

 

 

 

Selon certaines études, les croix existeraient depuis l’Egypte pharaonique.

 

 

 

 

Mais il se pourrait également qu’elles datent d’une période pré-islamique plus récente, à l'époque où les tribus furent influencées par le christianisme et le symbole de la croix chrétienne.

 

 

 

Les croix touarègues, transmises de père en fils, pourraient aussi symboliser les 4 points cardinaux : « Mon fils, je te donne les quatre coins du monde, parce qu'on ne peut pas savoir où on mourra ». Elles sont à présent portées par les hommes comme par les femmes.

 

 

 

 

 

Ces bijoux en argent sont réalisés par les forgerons d'Agadez selon la technique de la forme perdue dont la première étape consiste à modeler en cire une réplique grossière de la croix.

 

 

 

 

Cette forme est alors enrobée d'argile puis cuite dans un feu attisé par le soufflet de cuir qu'actionne un apprenti. La température liquéfie la cire qui s'échappe par une extrémité, libérant ainsi un moule en terre cuite creux dans lequel est coulé l'argent. Après refroidissement, l'artisan casse le moule d'argile pour en retirer la croix brute. C'est en limant et ciselant longuement qu'il termine la célèbre croix d'Agadez.

 

 

 

 

 

 

 

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Voici 2 vidéos vraiment sympas qui vous mettront dans l'ambiance  bisous ;)

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 



29/09/2016
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