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FES
LAISSEZ MOI VOUS CONTER ...FES ;
La capitale culturelle du Maroc
Capitale historique du royaume, Fès est la plus ancienne des 4 villes impériales du Maroc.
Son patrimoine culturel et architectural est considérable grâce à la préservation de ces nombreux monuments.
Célèbre dans l'ensemble du monde musulman, Fès a longtemps rayonné sur les plans intellectuels et religieux.
Pas étonnant d'y retrouver certains des plus beaux musées du Maroc.
Pour toutes ces raisons, Fès est une étape fortement
conseillée lors d'un voyage au Maroc.
Située dans le Moyen Atlas, Fès peut se visiter toute l'année.
Toutefois, l'été étant particulièrement chaud, il est préférable de découvrir la ville au printemps ou en automne.
Histoire de la ville
Fondée en 789 par Idriss 1er, descendant du prophète Mahomet et fondateur du royaume, Fès devient rapidement la capitale du Maroc.
Au IXe siècle, le sultan Idriss II accueille, tour à tour, de nombreuses familles andalouses, juives et kairouanaises.
Ce "melting pot" profite à Fès qui devient le centre culturel et religieux du Maroc.
En 1069, les Almoravides s'emparent de Fès après 6 années de siège. La ville perd son statut de capitale au profit de Marrakech. Toutefois, Fès continue à rayonner sur le plan culturel et artistique.
Au XIIe siècle, ce sont les Almohades qui s'emparent de la ville. A cette époque, Fès est un véritable carrefour commercial entre l'Espagne, le Maghreb et le Sahara. La ville continue de prospérer.
Au XIIIe siècle, l'affaiblissement des Almohades profite aux Mérinides. Cette nouvelle dynastie fait de Fès sa capitale en 1250. L'apogée de la ville commence. Les Mérinides veulent donner à Fès une nouvelle dimension.
Ils entament la construction d'une ville dans la ville : l'incroyable Fès el Jedid comprenant palais royal, jardins, bains, mosquées et casernes, le tout protégé par une enceinte. Les medersas, écoles coraniques, font le prestige de Fès car elles forment les élites religieuses, intellectuelles et politiques.
L'âge d'or de Fès est aussi une période où le commerce international est florissant.
Les échanges avec le Portugal et l'Angleterre, mais aussi l'Inde et le Moyen Orient, se multiplient.
A partir du XVe siècle, Fès va connaître un certain déclin avec la fin des Mérinides. En 1549, les Saadiens s'emparent de Fès mais lui préfèrent Marrakech, conquise 25 ans plus tôt. La chute de la ville s'accélère au XVIIe siècle entre peste, famines et guerres civiles.
La roue tourne en 1666 lorsque le premier souverain de la dynastie Alaouite fait de Fès sa capitale. Le commerce est rétabli et la ville se repeuple. Au XVIIIe siècle, Fès rayonne de nouveau sur les plans religieux et intellectuels notamment
grâce à la célèbre et puissante université de la Qaraouiyne, la plus vieille du monde.
Au XIXe siècle, Hassan 1er commence à moderniser la ville. Mais il faudra attendre 1912, date de l'acte du protectorat de Fès, pour que la ville moderne se développe vraiment. Peu après, Fès perd son statut de capitale au profit de Rabat.
En 1980, la ville est classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
LES ZELLIGES TRADITIONNELLES
LES TANNERIES
LA POTERIE DE FES
Fès reste la ville qui a fait la grandeur de la céramique marocaine.
D'origine très ancienne, les céramiques de Fès sont reconnaissables par leur décor à dominante bleu de cobalt, couleur de la ville, et les motifs qui allient le vert et le jaune or.
Véritables artistes, les maîtres-potiers de Fès développent depuis des siècles un sens subtil de l'ornementation émaillée. Encore de nos jours, les ateliers de la ville impériale restent inégalés pour l'élégance et la finesse de leur production.
Fès reste la capitale incontestée de la faïence, bleue ou polychrome, sur fond blanc. Les maîtres potiers de la ville impériale rivalisent de talent pour réaliser des pièces de céramique finement travaillées et décorées.
C'est à Fès qu'est née la céramique émaillée et vernissée.
En 814, Idriss II accueille dans sa nouvelle capitale des milliers d'immigrés venus de Cordoue. Parmi ces hommes se trouvent des artisans expérimentés qui ont apporté avec eux des techniques alors inconnues au Maroc.
La poterie n'est plus seulement utilitaire, les pièces deviennent des oeuvres d'art et font la renommée de la ville dans toute l'Afrique du Nord.
A l'époque des Almohades, au 13ème siècle, on ne recensait pas moins de 180 potiers à Fès. On y dénombre encore aujourd'hui une cinquantaine de patrons potiers qui emploient chacun quatre ou cinq ouvriers et apprentis.
Les potiers préparaient eux-mêmes leurs propres oxydes colorants qui demeuraient leurs secrets, en particulier les anciens verts et bleus de Fès que les amateurs reconnaissent très vite.
Les poteries ne comportaient jamais plus de cinq couleurs; le fond était en émail blanc, auquel s'ajoutaient du brun, du vert, du jaune or et du bleu. Si les quatre premières couleurs ont peu évolué au cours des siècles, le bleu s'est modifié à partir de 1853.
En effet, cette couleur était obtenue à partir d'un minerai de cobalt qui contenait du nickel. Lorsqu'on affina ce minerai, en le débarrassant du nickel, le bleu devint plus profond plus gris, et du gris passa à un bleu gris.
A la fin du 19ème siècle, le bleu est alors bleu franc jusqu'à devenir de nos jours bleu de cobalt.
Les motifs ont toujours eu une composition recherchée et sont assez variés.
On trouve des motifs végétaux : les fleurs offrent des palmes, des feuilles d'acanthe, des rinceaux sous forme de bouquets, des noyaux d'olive, des amandes, de la marjolaine, du jasmin.
Les motifs peuvent être également épigraphiques avec des lettres koufiques très stylisées. La géométrie se manifeste par des étoiles à plusieurs pointes et par des polygones étoilés sous forme de médaillon central.
D'autres motifs se retrouvent fréquemment comme les motifs marins avec des représentations de caravelles ainsi que de tortueux entrelacs avec festons, cerceaux et petits cercles.
Toutefois, depuis le 18ème siècle, si les coloris ont évolué, il en est de même pour la décoration des céramiques. De nos jours, la céramique vernissée et estampée présente des étoiles polygonales et des éléments floraux de petite dimension.
Les céramistes actuels
ont gardé certaines formes traditionnelles comme les pots à couvercles et les bols (souvent ornés de couleurs vives et de
motifs pointillés, tracés avec l'index trempé dans du goudron) - et ont créé des formes de facture plus contemporaine - services à thé, saladiers, vases, coupes.
Les formes sont restées belles, leur qualité est irréprochable. Les poteries actuelles de Fès sont parfaitement lisses et leur décoration, appliquée sur toute la surface du pot, ne semble pas surajoutée.
FONTAINE EN ZELLIGES
BISOUS ;) ET BONNE LECTURE ...
Oulja, le complexe artisanal de Rabat-Salé.
Complexe des potiers d'Oulja Salé
Activité traditionnelle de Salé, la poterie de Salé est aussi célèbre que le sont le tapis ou la broderie de Rabat. Ne partez donc pas de Rabat et sa région, sans visiter le complexe des Potiers.
Tout d'abord, une précision importante : le complexe des potiers, ce n'est pas le bâtiment moderne construit en bordure de la route vers Fès et Meknès où se rangent les cars de tourisme. Certes les boutiques que vous y trouverez, présentent aussi des produits d'artisanat de fort belle facture (avec prix étiquetés pour ceux qui sont allergiques au marchandage), mais il ne s'agit pas là de la zone artisanale, qui se situe derrière les bâtiments sur plusieurs hectares dans les anciens marais, le long du Bouregreg.
N'hésitez donc pas à franchir cette barre de béton qui ne présente pas beaucoup d'intérêt en la contournant, et plongez vous dans le monde de la poterie. Il y a une centaine d'artisans qui seront heureux de vous expliquer leur métier et leurs problèmes, car l'artisanat de la poterie rencontre beaucoup de difficultés : outre le reproche de pollution, l'aménagement du Bouregreg nécessite les expulsions d'un certain nombre d'entre eux (voir l'article de www.rabatmaroc-info.net). Aller à leur rencontre, c'est encourager ces nombreuses associations qui luttent pour le maintien de ces activités ancestrales.
LA MARQUETTERIE
Un très beau site d’une artiste à visiter voici le lien :
http://www.marylinebottero.com/
LES BÉBÊTES A POILS RAS !!!
Aujourd'hui je vais vous parler de drôles de bébêtes à poils ras !! Vous allez tout connaitre sur le chameau et le dromadaire...Pourquoi me direz-vous ?
Ben .... parce-que ! ;)
BONNE JOURNÉE A TOUS
LES CHAMEAUX & LES DROMADAIRES
Des bêtes étonnantes
Tout le monde le sait : le chameau a deux bosses et le dromadaire n'en a qu'une. Mais d'où viennent-ils ? Sont-ils parents ? Où vivent-ils ?
Les anglophones n'ont qu'un seul terme pour désigner les deux bêtes, «camel», mais la subtilité de la langue française, elle, veut que nous fassions une différence de dénomination entre les deux bêtes. Mais, bonne nouvelle, ce n'est pas vraiment une erreur que d'appeler un dromadaire par le nom de chameau, car il est, de son vrai nom, le «chameau d'Arabie» (Camelus dromedarius), dit chameau à une bosse.
D'ailleurs, les femelles de l'un comme de l'autre se nomment chamelles et leurs petits sont tous des chamelons.
Qui l'eut cru, les camélidés sont tous originaires de l'Amérique du Nord !
Outre le chameau, la famille des Camélidés comprend le lama, l'alpaga, la vigogne et le guanaco et sont tous originaires de l'Amérique du Nord. Pendant le Pliocène (il y a environ 10 millions d'années !) les ancêtres des Camélidés modernes se sont déplacés, certains vers le Nord et les autres vers le Sud, puis évoluèrent dans leur forme actuelle.
Ceux qui ont traversé l'actuel détroit de Béring, qui reliait alors l'Amérique et l'Asie, ont donné naissance aux chameaux à une et à deux bosses. C'est, au cours de l'évolution, leur résistance aux écarts de température qui a essentiellement influencée leur survie et leur répartition sur les continents.
Habitat et caractéristiques des deux camélidés
Le dromadaire n'est connu qu'à l'état de domesticité. Haut sur pattes et élancé, plus rapide que le chameau d'Asie, il est utilisé comme animal de bât et comme monture dans les déserts chauds du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord où il s'est très bien adapté depuis la nuit des temps.
C'est parce qu'il est très sensible aux basses températures que sa dispersion s'est limitée aux régions sahariennes. Le dromadaire est donc essentiellement un animal de désert.
Quant au chameau à deux bosses, c'est le chameau de Bactriane (Camelus bactrianus). Il en subsiste encore à l'état sauvage dans le désert du Gobi (en Asie centrale : Mongolie et Chine).
D'ailleurs, Gobi se dit également CHA-MO ou SHAMO, ce qui n'est pas une coïncidence. Le pelage d'hiver du chameau de Bactriane, long et de couleur foncée, ainsi que ses pattes courtes, font de lui un animal plus adapté aux montagnes ou aux déserts froids de l'Asie centrale où il peut et doit supporter un écart de température, entre l'été et l'hiver, de 70°C... Plus vigoureux que le dromadaire, il peut porter des charges très lourdes.
Le chameau est donc principalement un animal de montagne.
Adaptation au sable
Chameaux et dromadaires sont très bien adaptés au sable : leurs longs cils et les muscles de leurs narines, qui peuvent se fermer, protègent l'animal des vents de sable.
Les deux doigts de chaque pied sont réunis dans un coussinet qui facilite l'appui sur le sable . Malgré cet avantage, ils ne peuvent pas galoper longtemps. Leur vitesse maximale est de 25 km/h environ ; ils vont à l'amble (ils avancent à la fois les deux membres du même côté), ce qui veut dire que le poids du corps passe de droite à gauche (très bon pour donner le mal de mer à un non initié, même en plein désert !).
La vitesse moyenne d'un camélidé chargé est de3,5 km/h, et sa résistance est plus soutenue que celle du cheval.
En finir avec deux mythes !
1- Non, leurs bosses ne sont pas des réservoirs d'eau, mais bien des réserves de graisse, et cette graisse n'est concentrée qu'en ce seul endroit de leur corps.
2- Non, les camélidés ne font pas de réserve d'eau. Par contre, ils sont très économes de celle-ci. Ce sont leurs globules rouges qui, de formes ovoïdes deviennent sphériques par l'absorption d'eau, ce qui nous donne la réelle impression qu'ils reprennent du poids après l'absorption d'eau en grande quantité.
Chez la plupart des autres mammifères, dont l'homme, la déshydratation par la chaleur cause la mort par hyperthermie. Le sang perd son eau, qui est rejetée par la transpiration, et devient si épais qu'il ne peut plus circuler librement. Ainsi, la température du corps s'élève, et la mort survient rapidement.
Dans le cas de déshydratation extrême, un homme peut perdre 12% du poids de son corps ; l'absorption brutale d'une quantité d'eau équivalente entraîne la mort par indigestion hydrique. Mais pas chez les camélidés...
En effet, ils ne perdent qu'un litre d'eau par jour par l'urine et ne commencent à transpirer qu'à partir de 40°C. En général, les camélidés ne boivent que la quantité d'eau nécessaire à la récupération de leur poids.
En hiver, quand la végétation est plus riche en eau, ils peuvent se passer complètement de boire. En été, des plantes desséchées peuvent leur suffire. Par contre, on a vu des dromadaires amaigris et assoiffés boire jusqu'à 120 litres d'eau en une seule fois pour récupérer leur poids. Mais généralement, ils se contentent de 50 litres...(quand même !).
En période de rut
Mais attention, lors de la période du rut (janvier-février pour le chameau et février-mars pour le dromadaire), les mâles deviennent particulièrement agressifs, même pour l'homme qui voudrait les séparer, et leurs morsures sont à éviter... ( TU M’ÉTONNES !)
Quelques curiosités
Les hybrides des chameaux à 2 bosses et des dromadaires(eh oui, ça existe) sont plus grands que leurs parents, mais en général stériles entre eux.
Le dromadaire pie (robe noire et blanche ou blanche avec des taches noires) aux yeux bleus clairs sont toujours sourds congénitalement. Ils sont réputés dociles et adaptés au transport des marchandises en ville.
Le dromadaire est un animal rancunier, et il a une très bonne mémoire ! Il reconnaît une personne qui l'a maltraité, même plusieurs années après. Reconnaissant son «tourmenteur», le dromadaire gronde, menace,approche à petits pas saccadés, bave, se couche au sol puis se relève. Malheur à cette personne si elle lui tourne le dos au moment où le dromadaire est tout près et dans cet état !
Conclusion
Qu'ils soient à une ou à deux bosses, ces ruminants sont étonnants... Leur grande résistance à la faim, à la soif, au froid et aux vents est légendaire. Aussi, pensez que leurs petits chamelons sont prêts à suivre leur mère moins d'une journée après leur naissance, et que malgré les conditions parfois extrêmement difficiles qu'ils ont à affronter, ils peuvent vivre jusqu'à 25 ans.
Le langage du chameau, son sens de l'orientation, son dressage...
On dit qu'il blatère, et peu importe comment il le fait, son cri n'est pas des plus agréable à entendre :
En fait, le dromadaire émet des sons différents selon les situations :
il « ronronne » quand, isolé, il est en quête des autres congénères,
il « gronde et bave » dans les moments de souffrance physique,
il « gronde doucement » pour exprimer son affection vis-à-vis d'un chamelon,
il « gronde plus longuement » quand il veut passer d'une situation d'inconfort
(une entrave trop serrée par exemple) ou quand il a l'intention de partir,
il « gronde furieusement » en faisant le tambour avec la langue pour avertir de son intention d'attaquer. La femelle émet presque le même cri que le mâle.
LE DROMADAIRE A-T-IL LE SENS DE L'ORIENTATION ?
ET BEN ,,,,NON!!!
Guidé par l'homme, le dromadaire s'oriente en fonction des
ressources en pâturages et de la disponibilité en eau.
Le mâle en rut, quant à lui, cherche activement les femelles...
Pour contrôler un mâle, une petite badine, appelée «ahmour», suffit.
Généralement, les bergers utilisent la
voix avec des sonorités variant selon les pays.
Le dressage
Sans dressage le rendant familier, le dromadaire évite l'homme et montre beaucoup de mauvaise volonté pour travailler.
Par contre, bien élevé, un dromadaire peut répondre à l'appel de son propriétaire, suivre une direction qu'on lui indique verbalement, il apprend à reconnaître sa gauche, sa droite, à savoir partir et s'arrêter, à sauter un obstacle, à baraquer (s'accroupir) tout seul à une sollicitation par la voix, à lever une patte pour que le propriétaire monte dessus afin de l'enfourcher sans le faire baraquer, et même à danser sur un rythme imposé !
Mais le chameau, par son attitude, parle aussi un autre langage à son maître...
Le chameau n'est pas seulement un moyen de transport, c'est aussi un compagnon de route, et une source inépuisable de renseignements, et la vie en brousse se trouve souvent conditionnée par le comportement des chameaux ; les nomades savent interpréter le moindre de leurs gestes, et certains même n'hésitent pas à dire que leur chameau leur parle (et on ne parle pas ici de leur cri habituel...).
Ainsi, par exemple, lorsque le matin de bonne heure, un chameau contourne le camp plusieurs fois et vient s'agenouiller en blatérant face à la tente de son maître, il annonce des étrangers. Lorsqu'un chameau renifle l'air à l'Est et garde cette position depuis l'aurore jusqu'à une certaine heure de la matinée, il annonce l'orage.
Quand un chameau en rut ne veut pas aller avec ses femelles dans une direction donnée, c'est qu'il a senti la présence d'un autre troupeau avec un autre mâle, et cela dans un rayon d'une trentaine de kilomètres.
Pendant les transhumances, ce sont aussi les chameaux qui renseignent les éleveurs sur la localisation des pâturages et la présence de l'eau.
Lorsqu'un chameau de selle ne veut pas lever le cou et reste allongé pendant qu'on le harnache, il avertit son propriétaire qu'il va au-devant de problèmes, qu'il ferait mieux de renoncer à son voyage et de rester sous sa tente à boire du thé.
C'est de cette manière aussi que les nomades arrivent à échapper, grâce aux enseignements du comportement de leurs chameaux, à toutes sortes de tracasseries et de dangers ; ainsi au moindre signe, ils n'hésiteront pas à lever rapidement le camp, pour éviter les percepteurs d'impôts et les gardes forestiers, ou pour cacher les dépouilles des animaux sauvages illégalement capturés.
C'est sans doute ce qui explique l'attachement particulier que les populations nomades ont pour cet animal,
une affection qui ne s'est pas démentie de nos jours, même à l'époque de l'automobile.
Pourquoi les chameaux ont-ils souvent des verrues sur le nez ?
Les « verrues » que l'on observe souvent sur le nez des chameaux sont en fait des marques effectuées par leur propriétaire.
La disposition et le nombre de ces fausses verrues, provoquées par des entailles de la peau, permettent d'identifier le propriétaire des
animaux.
D'autres marques (entailles ou marques au fer rouge) sur le cou, les oreilles ou sur les pattes sont également utilisées.
Cette pratique s'appelle Ehouel ou Ejuel.
Saviez-vous...
Qu'il existe du fromage de lait de chamelle ?
Il faut cependant aller à Nouakchott (Mauritanie) pour s'en procurer...
Règle générale, ce lait ne se vend pas. C'est un produit offert à l'hôte de passage, un produit que
l'on partage avec les plus démunis ou que l'on donne aux membres de la famille vivant en ville.
Mais par souci d'avoir accès à un produit de qualité de façon régulière, des laiteries de Mauritanie et du Niger commencent à traiter et à offrir du lait de chamelle.
Que le lait de chamelle a des vertus thérapeutiques très recherchées ?
En effet, il contient 3 fois plus de vitamine C que le lait de vache. Cet élément, ajouté à la forte teneur de ce lait en produits anti-bactériens
(gammaglobulines, transferrine, lysozymes), en fait un lait aux propriétés thérapeutiques recherchées.
En Asie, il est notamment recommandé en cure
pour les tuberculeux en convalescence.
BISOUS LES ZAMIS ;)
LA FÊTE DES ROSES AU MAROC
Dans la vallée du Dadès, au sud du Maroc, le
printemps s'accompagne de la cueillette des roses et de
festivités autour de cette fleur parfumée.
Kelaa M'Gouna est le lieu où les jardins de roses abondent et cette
région a justement basé son économie sur l'exportation de
cette reine des fleurs.
L'essence et l'eau de rose sont autant de produits qui proviennent de ce coin de pays au sol fertile et propice à l'agriculture. La production est en moyenne de 4000 tonnes de roses par année.
Dès la mi-mai, à l'aube, les femmes, vêtues d'une gandoura où seront déposés les précieuses fleurs, cueillent une à une ces " Rosa Damascena ".
Celles-ci ont été apportées par des pèlerins de retour de la Mecque.
Des graines seraient tombées tout au long du chemin et
depuis, des rosiers ornent et embaument de leur parfum toute la vallée. Jolie,non,la tite histoire ;)
La cueillette terminée, les festivités commencent et
dureront trois jours.
Les habitants de tous les villages
voisins se donnent rendez-vous à Kelaa M'Gouna.
Des expositions de produits artisanaux (bijoux, tapis,…) et
agricoles, des manifestations musicales et des
compétitions complètent cette fête des roses.
Hommes et femmes habillés de leurs plus beaux
costumes se retrouvent pour célébrer et pour danser.
Les habitants de Kelaa M'Gouna aspergent leurs
visiteurs d'eau de rose et leur lancent
des pétales roses qui se déposent sur leurs vêtements.
Les soirées se déroulent dans les nombreux jardins de
roses où tout le monde se réunit pour danser et pour
élire Miss Roses. Une jeune fille célibataire sera élue
reine d'un jour.
Elle défile sur un char décoré et
parfumé, les spectateurs enthousiastes l'acclament et
des pétales de roses jonchent le sol où elle passe. Les
danses folkloriques telles que l'Ahidous, la danse du
sabre et la danse de l'abeille animent les nuits de ces
festivités.
La danse de l'abeille
Cette danse folklorique symbolise la femme en abeille et
l'homme en apiculteur et les tambours et les flûtes
rythment la cadence. Cette représentation démontre que
l'apiculteur ne peut vivre sans les abeilles qui ne peuvent
à leur tour vivre sans les fleurs. L'unité de la nature est
vécue dans son essence.
Les bras chargés d'eau de rose, de bouquet de fleurs
et la mémoire parfumée, les visiteurs retournent vers
leur village pour préparer la prochaine cueillette et les
spectacles qui sauront plaire…
Et ce bouquet pour vous souhaitez à tous une très bonne soirée !!!
Visite guidée LA MAISON DU CHAMEAU
Essaouira : La maison du chameau
La " Maison du Chameau " est nichée, au cœur d’une forêt de thuyas, d’oliviers, de genévriers et de grands mimosas à moins de 8 km de la médina d’Essaouira. Cette lande, essentiellement composée de résineux, agrippe ses racines au plus profond du sable blond et rouge qui se meut, en petites dunes, là où l’emprise des arbres se relâche.
Le paysage est d’une douceur extrême, ondulant sous l’alizé, dans un bruissement presque maritime. Après un petit kilomètre de piste, au détour d’une dernière boucle bordée de genêts, la ferme auberge apparaît. Trapue, toute de plein pied, elle se protège derrière ses murs d’un blanc lumineux. La " Maison du Chameau " est un douar dont l’exploitant depuis une dizaine d’année à su conserver l’architecture traditionnelle, malgré quelques aménagements indispensables pour recevoir ses hôtes.
N’excédant pas les 10 à 12 mètres carrés de surface, chacune des chambres des trois maisons de la ferme auberge sont aménagées dans un style quasi monacal, dans le respect de l’architecture intérieure locale rurale : un grand lit double sur un piédestal " en dur ", un sol couvert de tapis et de nattes, une tête de lit aménagée en bibliothèque et quelques lanternes garnies de bougies.
Les murs intérieurs sont uniformément colorés de teintes pastels : bleu, jaune, rose... Il règne dans les chambres une température propice à la sieste. Chacune des maisons disposent, pour leurs 4 chambres, d’une salle de douche, d’une toilette et de deux lavabos communs. Non seulement ce n’est en rien gênant, mais c’est de plus plutôt convivial, d’autant que l’ensemble est d’une propreté exemplaire (toujours les murs blancs et les touches de bleu…)
Mon doudou ;)
Les filles ;)
Ma Maminette ;)
y moi ;)
Une activité unique dans tout le Maghreb.
Outre le charme de son accueil et le plaisir que l’on ressent à y séjourner pour se ressourcer, la " Maison du Chameau " se distingue de toutes les autres fermes auberges du Maroc de part l’activité que l’on peut y pratiquer : la monte de chameaux de selle. .. pas seulement pour la tite balade , non, la monte sportive ou de randonnée.
La " Maison du chameau " est un " club équestre " où les chevaux ont été remplacés par de sublimes méharis sahariens. Ici, tout a été imaginé et travaillé pour vous permettre de monter, pour votre plus grand plaisir, des dromadaires de race, aussi fièrement harnachés que les équidés de vos clubs favoris. Inoubliables randonnées, dominant la nature à quelques 3 mètres du sol sur le dos de votre monture du désert.
je vous donne son site internet :www.passionmaroc.com